« Je me suis tellement surmenée que j’ai tout perdu » : comment j’ai appris à lâcher prise

Le tourbillon de la vie moderne nous pousse souvent à en faire toujours plus, à vouloir tout contrôler. Mais que se passe-t-il quand cette quête de perfection nous emporte trop loin ? J’ai moi-même expérimenté le surmenage extrême, un état où la pression devient insoutenable, menant à une perte totale de contrôle. Apprendre à lâcher prise n’est pas une faiblesse, mais une force redécouverte. Apprendre à dire non peut être une première étape essentielle.

Quand la charge devient trop lourde

Sarah, une professionnelle de 35 ans, vivait une existence rythmée par l’urgence et l’obligation. Dirigeante d’une petite entreprise en pleine croissance, elle était constamment sollicitée, jonglant entre les réunions, les livrables et les attentes de ses équipes. Son environnement familial était tout aussi exigeant, avec deux jeunes enfants et un conjoint souvent absent pour des raisons professionnelles. Le contexte de sa détresse s’est cristallisé lors d’une période particulièrement intense, où une série de problèmes imprévus s’est accumulée. Elle aspirait à l’excellence, mais cette ambition s’est transformée en une anxiété paralysante.

Un cri d’alarme face à l’épuisement

« Je me sentais comme une marionnette dont on tirait les ficelles dans tous les sens, sans jamais m’arrêter. Je n’avais plus de moments pour moi, même mes pensées étaient occupées par le travail ou les soucis. Je me suis tellement surmenée que j’ai tout perdu : ma santé, mes relations, mon envie de vivre. J’ai réalisé que je ne savais plus apprendre à lâcher prise. » Le témoignage de Sarah illustre la détresse de ceux qui peinent à déléguer ou à accepter l’imperfection.

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Les signes avant-coureurs ignorés

Ce qui commence souvent par une volonté louable de bien faire peut rapidement se transformer en une spirale négative. Les signaux d’alerte, tels que les troubles du sommeil, l’irritabilité accrue ou une fatigue chronique, sont fréquemment ignorés. On pense pouvoir tenir le coup, repousser les limites. Mais le corps et l’esprit ont leurs propres limites, et les ignorer peut avoir des conséquences désastreuses. Comme le souligne une étude de l’INRS, le surmenage est un facteur majeur de risques psychosociaux au travail, pouvant mener à des arrêts maladie de longue durée ou à des dépressions sévères. Il est crucial de savoir quand il faut apprendre à lâcher prise.

Quand la réalité s’impose brutalement

Ces situations rappellent les difficultés rencontrées par ceux qui sont confrontés à des imprévus majeurs. On pense à ces voyageurs qui se sont retrouvés bloqués suite à une grève, déclarant : « on est coincés ici depuis 24 heures, personne ne nous aide » (Bloqués par la grève). Ou encore à ce voyage annulé à la dernière minute, transformant un week-end de rêve en cauchemar (Ce voyage annulé à la dernière minute). Ces exemples montrent que nous ne contrôlons pas tout, et que la résilience passe souvent par la capacité à s’adapter.

Apprendre à lâcher prise : une compétence essentielle

Savoir apprendre à lâcher prise, c’est reconnaître qu’il est impossible d’être partout à la fois et de tout gérer parfaitement. Cela implique d’accepter ses limites, de déléguer, de dire non, et de savoir identifier ce qui est réellement important. Des techniques comme la méditation, la pleine conscience ou le port d’un objet apaisant, tel qu’un bracelet en perles, peuvent aider à retrouver son calme intérieur. Il s’agit de se reconnecter à soi-même et de redéfinir ses priorités. Comme le dit un expert en psychologie positive : « Lâcher prise, c’est arrêter de se battre contre le courant de la vie, et apprendre à nager avec. »

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Le pouvoir de l’acceptation

Pour Sarah, le déclic s’est produit lorsqu’elle a dû faire face à une hospitalisation imprévue. « J’ai été obligée de m’arrêter complètement. Au début, c’était terrifiant, j’avais l’impression de tout laisser tomber. Mais avec le temps, j’ai commencé à voir le positif. Mes enfants étaient plus présents, j’ai pu me reposer. J’ai compris que ma vie n’était pas que mon travail. » Cette expérience l’a forcée à apprendre à lâcher prise.

Reprendre le contrôle en acceptant de ne pas tout contrôler

La première étape concrète pour Sarah a été de restructurer son entreprise en déléguant davantage. Elle a également appris à fixer des limites claires avec ses clients et ses équipes, disant non aux demandes excessives. Elle a réintroduit des moments de détente dans son emploi du temps, comme des promenades régulières et des soirées sans travail. Les résultats ont été rapides : moins de stress, une meilleure humeur, et une productivité qui, paradoxalement, a augmenté. Elle a également pu reconstruire des liens plus forts avec sa famille. L’artisanat a aussi joué un rôle, lui offrant un espace de création et de déconnexion.

Des scénarios pour un quotidien plus serein

Pour ceux qui luttent comme Sarah, plusieurs pistes sont possibles :

  • Identifier les tâches qui peuvent être déléguées.
  • Planifier des moments de pause et de loisirs.
  • Apprendre à dire non poliment mais fermement.
  • Pratiquer des exercices de relaxation ou de méditation.
  • Consulter un professionnel pour un accompagnement personnalisé.

Ces actions, si elles peuvent sembler difficiles au début, mènent à une amélioration significative du bien-être. Il est aussi important de considérer les imprévus comme des événements potentiels, et non comme des catastrophes. Par exemple, dans le cas d’une coupure de courant historique, la panique initiale peut laisser place à une organisation communautaire si l’on est préparé mentalement à l’idée que des imprévus surviennent.

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Vers une vie plus équilibrée

L’histoire de Sarah n’est pas isolée. Le surmenage est une réalité pour beaucoup, mais il est possible d’en sortir. Apprendre à lâcher prise est un cheminement personnel, une compétence qui se cultive jour après jour. Il s’agit de retrouver un équilibre sain entre nos aspirations et notre capacité à vivre pleinement, sans être submergé. C’est en acceptant que nous ne pouvons pas tout contrôler que nous regagnons une véritable liberté et une paix intérieure durable. Cela demande de la pratique, de la patience, et parfois un soutien extérieur pour déconstruire d’anciennes habitudes.

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Jean Girard
Jean Girard

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